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De l’idée des enfants gâtés

Au moment où l’on se rapproche de Noël, je fais face à une ambiguïté : mon interprétation de l’éducation que j’ai reçue est basée sur le fait qu’un enfant à qui l’on offre des cadeaux en trop grand nombre et/ou trop souvent est un enfant gâté. Pour autant, au moment où je découvre, avec mon chéri, les joies de l’éducation de notre fiston, je ne peux qu’observer la joie que nous procure de le couvrir de cadeau, et lui d’en recevoir. D’où mes questions, nombreuses :
– Va t’il encore apprécier un nouveau cadeau si il en reçoit fréquemment ? Sur ce point, je l’avoue, je peux faire le parallèle avec moi-même. Si je recevais des fleurs fréquemment, je ne pense pas que je m’en plaindrais ;-).

Sur ce point, après réflexion, l’essentiel est de savoir recevoir un cadeau et c’est là où je peux être vigilante.

– Saura t’il faire la différence entre les cadeaux qu’il reçoit régulièrement, et ceux reçus pour des occasions particulières (Noël, anniversaire…) ? Après réflexion là encore, ce qui rend ces moments spéciaux, c’est l’occasion que l’on souhaite fêter : la venue au monde d’un être cher, une fête familiale chrétienne qui symbolise la venue au monde du petit Jésus. Bref, it’s not a big deal 🙂


– Est ce que couvrir notre fiston de cadeau va le rendre capricieux ou affublé d’autres vices ? Bien sûr que je crains d’influencer le caractère de mon fiston d’une manière négative. Quel parent ne ressent pas cette crainte à un moment ? J’observe que mon chéri, qui a été éduqué différemment, et qui je pense n’a pas connu cette limite sociale à gâter un enfant, ne me semble pas si capricieux que cela 😉 Sinon, je suis maso :p. Conclusion là encore : Je décide de me faire confiance, de nous faire confiance, et de lâcher prise !

Ce billet est une petite thérapie. En tout cas, je me sens mieux après l’avoir écrit, et je pense être en paix avec l’idée de « gâter » ceux que j’aime 🙂

Douce soirée !!! Et joyeuses fêtes

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